Les « produits structurés » sont des instruments d’investissement combinant plusieurs composantes financières — généralement une partie obligataire (pour la protection du capital) et une ou plusieurs options (pour générer du rendement). Conçus par les banques d’investissement, ils permettent d’accéder à des profils risque/rendement sur-mesure, souvent inaccessibles via des supports classiques. Pour bien comprendre, partons d’une définition claire, puis illustrons-la avec des exemples concrets recherchés par les internautes sous la requête produits structurés exemple.
Un produit structuré est un montage financier créé pour offrir :
Une promesse de protection partielle ou totale du capital (à l’échéance), grâce à un placement obligataire ou monétaire.
Un mécanisme de performance conditionnelle lié à un ou plusieurs sous-jacents (indices boursiers, actions, taux, matières premières, paniers thématiques, etc.), via l’achat ou la vente d’options.
La combinaison de ces deux briques permet de paramétrer :
Le niveau de protection (100 %, 90 %, 70 %, ou conditionnelle).
Le scénario de gain (coupon fixe, variable, participation à la hausse, barrière d’observation, rappel anticipé ou « autocall », etc.).
La durée (souvent 3 à 10 ans, parfois moins d’un an sur les formats boostés).
L’idée clé : s’adapter précisément au profil et aux anticipations d’un investisseur. Voyons maintenant des cas d’usage parlants.
Mécanisme : 100 % de votre mise est remboursée à l’échéance (5 ans), quelle que soit l’évolution du marché. En parallèle, vous touchez 80 % de la performance positive d’un indice mondial (par exemple le MSCI World).
Intérêt : Idéal pour un investisseur prudent qui souhaite profiter du potentiel boursier sans risquer son capital.
Limites : Si l’indice progresse fortement, vous ne captez qu’une partie du gain (ici 80 %). Si l’indice baisse, votre capital est simplement rendu sans plus-value : le rendement réel peut être inférieur à l’inflation.
Sous-jacents : un panier de 3 grandes actions (TotalEnergies, Siemens, LVMH).
Coupon conditionnel : 9 % versé chaque année où toutes les actions clôturent au-dessus de 60 % de leur niveau initial.
Autocall : dès qu’à une date d’observation annuelle l’ensemble des titres vaut au moins 100 % de leur niveau d’origine, le produit est rappelé (remboursé) et l’investisseur perçoit son coupon + le nominal.
Protection : à l’échéance (8 ans maximum), si au moins une action a chuté sous 60 %, la perte est répercutée ; sinon, capital remboursé à 100 %.
Ce format séduit les investisseurs en quête de rendement élevé dans un scénario « marché stable ou modérément haussier », tout en acceptant un risque de perte partielle si une valeur décroche lourdement.
Durée courte : 12 mois.
Coupon fixe : 12 % annuel, payé trimestriellement.
Barrière de protection : 70 % du prix initial du baril.
Scénario final :
Si le Brent reste toujours au-dessus de la barrière → remboursement 100 % + coupon.
Sinon, l’investisseur reçoit la valeur du Brent, subissant une moins-value proportionnelle.
Cet exemple illustre un pari directionnel : on monétise la volatilité du pétrole tout en acceptant de subir la baisse en dessous d’un seuil. La recherche produits structurés exemple rendement élevé amène souvent sur des reverse convertibles.
Objectif : générer un rendement supérieur aux obligations classiques tout en prenant un risque de crédit sur un État ou un groupe d’entreprises.
Construction : achat d’une obligation zéro-coupon + vente de protection CDS (credit default swap) contre un défaut de l’émetteur (Italie, Brésil, etc.).
Rendement : par exemple 6 % par an sur 5 ans.
Risque : si l’émetteur fait défaut, part ou totalité du capital peut être amputée.
Les CLN démontrent la flexibilité des produits structurés : on transforme une prime de risque crédit en coupon attractif.
Sous-jacents : un panier d’actions « transition énergétique » (Vestas, Enphase, Ørsted).
Participation : 150 % de la hausse sur 4 ans, plafonnée à +60 %.
Protection conditionnelle : capital garanti si, à maturité, le panier n’a pas perdu plus de 30 %. Au-delà, perte intégrale de la performance négative.
But : capter la croissance verte tout en limitant le risque à un scénario de chute prononcée.
Ce produit met en lumière la personnalisation sectorielle : on cible un thème d’avenir tout en sculptant le profil de risque.
Sur-mesure : ajustement précis du couple rendement/risque.
Diversification : accès à des sous-jacents ou scénarios inédits.
Efficacité fiscale : enveloppe assurance-vie ou contrat de capitalisation possible.
Effet psychologique : filet de sécurité (protection partielle) qui rassure certains investisseurs.
Complexité : bien comprendre la formule de remboursement et les dates d’observation.
Risque de marché résiduel : protection conditionnelle ≠ protection absolue.
Liquidité : marché secondaire parfois étroit, surtout en cas de stress financier.
Coûts et marges : frais d’arrangement intégrés dans le pricing, difficiles à discerner.
Définir son horizon : court (1 an), moyen (3-5 ans) ou long terme (8 ans+).
Clarifier son tolérance à la perte : capital garanti, partiellement garanti, ou barrière profonde.
Comparer le rendement potentiel vs un investissement direct (ETF, obligation).
Analyser la solidité de l’émetteur : notation crédit, réputation, supervision.
Lire la documentation : Term Sheet, Final Terms, KID (Key Information Document).
Chercher produits structurés exemple revient à explorer des solutions hybrides qui combattent la monotonie des placements traditionnels tout en maîtrisant (en partie) le risque. Qu’il s’agisse d’un Capital Protégé, d’un Phoenix Autocall sur actions européennes ou d’un Reverse Convertible adossé au pétrole, chaque structure répond à une logique précise : adapter le rendement au profil et aux anticipations de l’investisseur. Avant tout engagement, prenez le temps de décrypter la formule, d’évaluer la liquidité et de confronter l’offre — comme nous l’avons fait ici avec cinq exemples parlants — à votre propre stratégie patrimoniale.
Un produit structuré n’est ni meilleur ni pire qu’un autre placement : il est pertinent s’il correspond à vos objectifs, votre horizon et votre tolérance au risque. En maîtrisant ces paramètres, vous transformerez cet outil sophistiqué en véritable allié pour diversifier votre portefeuille.